Troy Blacklaws est un auteur Sud-Africain né en 1965, il devient professeur d’Anglais juste après son service militaire.
C’est un homme de lettre qui nous livre en 2004 sa première nouvelle.
On partage le destin de Douglas, un enfant d’une famille blanche et aisée du Cap. Tout bascule le jour où son père lance accidentellement une balle sur le crâne de son jumeau. Son jumeaux meurt sur le coup. Son père, envahi de culpabilité prend la fuite.
L’atterrissage est irréel, Douglas se retrouve seul avec sa mère devant le deuil impossible de son jumeau et l’abandon de son père.
Ils décident de partir de cette maison pleine de souvenirs et de s’éloigner du tumulte de la ville.
La mère et le fils partent seuls, s’exiler dans le désert du Karoo. Le désert du Karoo est en plein milieu du pays, c’est gigantesque, aride, stérile et dépeuplé, un désert quoi…
Dans la petite ville de Klipdorp, Douglas ne trouve pas sa place. Il préfère la compagnie de Moses, le vieux pompiste du village et Marika une jeune fille qui, elle aussi, ne trouve pas sa place dans une famille violente et raciste.
L’histoire se déroule dans les années 80 et le régime de l’apartheid est dans ce village de20 campagne une horrible réalité.
Comment faire le deuil de son jumeau quand on le croise dans le miroir et les flaques d’eau ? Comment faire face à ses démons personnels dans un environnement aussi infernal ?
C’est un roman d’apprentissage, dur et brut, il laisse un gout de fer dans la bouche quand on en parle. Il est imprégné d’injustices, ces injustices qui font les aléas d’une vie…
