J. M. Coetzee a déjà publié « Au cœur de ce pays », « En attendant les barbares » et « Michael K, sa vie, son temps » avec beaucoup de succès !
Cette fois c’est un roman épistolaire !
Au cœur de cette histoire, Elizabeth Curren, une vielle femme qui habite au Cap dans les années 80, quelques années avant la fin du système ségrégationniste et violent de l’Apartheid.
Elizabeth Curren est blanche, vielle, malade et sait que la fin, sa fin est proche.
C’est assez agréable d’avoir, pour une fois, comme personnage principale, une femme complètement désabusée qui à l’aube d’un grand départ, se prépare comme elle peut.
Pour ses derniers jours, un SDF vient habiter chez elle, elle assiste à la violence de la répression des mouvements noires et retrouve le corps du fils de son domestique criblé de balle par la police.
Cet instant de vie totalement hors sol, lui donne un regard nouveau sur le monde qui l’entoure.
Elle est sans filtre, sans espoir, elle ne fait que décrire la violence et l’absurdité de ce quelle voit autour d’elle.
J. M. Coetzee rend cette violence tellement présente que ça en devient une expérience assez intense… J’ai eu du mal à venir à bout de ces 220 pages..
